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cinéma

Belle et Sébastien

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Sous l'Occupation, le jeune Sébastien parcourt les montagnes avec des yeux émerveillés. Les merveilles d'une nature riche, de ses nombreux habitants et de ses surprises ne cessent de le passionner. Dans les pas de César, vieux bonhomme bourru au grand cœur, il apprend à s'occuper des brebis. Mais le village est inquiet, car une bête rôde qui tue les brebis. Au détour d'une prairie, Sébastien croise un jour la bête, un chien sauvage pour lequel il va se prendre d'amitié.

Adaptation de la série à succès diffusé il y a près de 50 ans sur les ondes de l'ORTF, Belle et Sébastien reprend les protagonistes et le cadre des récits originaux pour les transposer durant la Seconde Guerre Mondiale. Une transposition qui permet à Nicolas Vanier, pour sa première fiction, de densifier un peu la trame de son récit. Outre le regard évident porté à l'amitié et la complicité naissantes entre une chienne et un petit garçon, Vanier, comme il sait le faire, prend un plaisir contagieux à filmer la nature, sa variété, ses couleurs et ses nombreux habitants. A l'aise dans ces plans, il l'est moins lorsque les hommes entrent dans le jeu. Relativement convenue, l'intrigue, si elle suffit aux jeunes spectateurs, paraîtra sans doute cousue de fil blanc aux yeux des adultes. Mais entre trois saisons dans la montagne, une générosité assumée et une approche presque enfantine du récit, Vanier s'en sort plutôt bien, son style naïf collant là parfaitement à ce qu'il raconte. Devant la caméra, entre un enfant débutant, un chien capricieux et des adultes pas toujours à l'aise, c'est plus approximatif mais la nostalgie aide à faire passer cette pilule. Parfait pour réunir grands-parents et enfants pour une sortie de fin d'année, pas davantage.

Publié le 18/12/2013 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma